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TelQuel Enquête : La fièvre poker le 11 juillet 2008.

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TelQuel Enquête : La fièvre poker le 11 juillet 2008. Empty TelQuel Enquête : La fièvre poker le 11 juillet 2008.

Message par achrafson Dim 19 Avr - 19:16

Enquête : La fièvre poker
le 11 juillet 2008.
source : telQuel

TelQuel Enquête : La fièvre poker le 11 juillet 2008. N1212852875860918383zs6.th

Ils sont cadres, députés, hommes d’affaires ou étudiants. Ils se
retrouvent dans des casinos à Marrakech ou dans des cercles clandestins
à Casablanca. Ils peuvent gagner (ou perdre) jusqu’à 7 millions de
dirhams en une nuit ! Beaucoup deviennent accros, et abandonnent tout
pour l’amour du jeu…


Samedi 28 juin, 22 heures. Le parking
de l’hôtel Es Saadi est blindé. Un impressionnant ballet de limousines
rutilantes prend d’assaut le prestigieux établissement niché dans
l’Hivernage, quartier chic de
Marrakech. Rien d’anormal… a priori.
La discothèque Théâtro, “the place to be”, attire inexorablement la
clientèle noctambule dorée de la ville ocre, venue se trémousser au
rythme de DJ’s habitués à jouer à guichets fermés. Mais ce soir, c’est
le Casino adjacent qui rafle la mise. Salle comble, strass, paillettes
et gros enjeux.

Près de 7 millions de dirhams de cash sont à
répartir entre les (heureux) gagnants du tournoi de Texas Hold’em poker
(la variante la plus populaire du jeu), que l’établissement abrite ce
week-end. Une cagnotte record : “C’est le plus grand tournoi de poker
jamais organisé au Maroc”, s’enorgueillit Jonathan Lahousse, directeur
des jeux d’Es Saadi, où il officie depuis 2002. Tiré à quatre épingles,
le maître de céans veille personnellement aux préparatifs de dernière
minute, entre deux recommandations lancées à son team. Les chefs de
table inspectent la salle, une dizaine de croupiers tout de noir vêtus
prennent place, ouvrent des jeux de cartes neufs, et décomptent des
jetons… Au même moment, une armada de serveurs alimente les tables en
eau plate et boisson énergétique, en attendant l’arrivée des joueurs.
Pas de whisky on the rocks en vue. “La plupart des concurrents veulent
rester lucides, car la partie risque de durer jusqu’à l’aube”, nous
explique cet organisateur.



-Un ticket d’entrée à 100 000 dh

Seule
une poignée de joueurs a réussi à participer à l’évènement, moyennant
un droit d’entrée de 5000 dirhams. Pour ceux-là, il a fallu remporter
d’abord un tournoi “tremplin”, sorte de présélection permettant de
décrocher le sésame pour cette grand messe du poker. D’autres ont pu
accéder au tournoi en passant par une séance de qualif’ sur le Net.
Mais le gros des “gamblers” (comprenez des joueurs) a dû s’acquitter de
la coquette somme de 100 000 dirhams pour être de la partie. Côté
joueurs internationaux, les organisateurs ne se font pas prier pour
énumérer “de grands noms du poker”. La liste se résume en fait à un
ancien champion d’Europe, un numéro 3 français et des jeunes “très
prometteurs”. Bref, du beau monde, mais sans véritables stars. C’est
Roger Hairabedian (le fameux numéro 3 français) qui a joué au
“rabatteur” pour le tournoi Es Saadi, comme cela se fait pour tous les
casinos du monde. “Je fréquente beaucoup de monde dans le circuit lors
de mes tournées à l’international, ce qui me permet de convaincre des
joueurs de venir taper le carton au Maroc”, nous déclare-t-il.
Pourtant, le Maroc est bien représenté dans les tables : une bonne
moitié des joueurs défendent les couleurs nationales, mais incognito.
Un grand joaillier de la place, un trader vedette, des industriels, des
hommes d’affaires, des Marocains résidant à l’étranger... “Il aurait pu
y avoir encore plus de Marocains, mais une vingtaine d’habitués du
casino ont préféré se rendre à Las Vegas, croit savoir ce joueur. Ils y
vont comme s’ils allaient en pèlerinage à la Mecque du jeu. Sur place,
ils participeront, dans quelques jours, à un tournoi du World Poker
Tour (Ndlr, l’évènement phare de la discipline), doté de 8 millions de
dollars, et où concourent une dizaine de milliers de participants”. En
outre, beaucoup d’amateurs de poker évitent de jouer en public, “parce
que c’est hram, c’est hchouma, poursuit notre homme. Ces gens-là
préfèrent se rabattre sur des parties privées, plus intimes”.




-Jamais sans mon parrain

Changement
de décor. Nous sommes dans une villa cossue d’un quartier résidentiel
de Casablanca. Trois à quatre fois par semaine, le lieu prend des
allures de mini-casino. Ou de tripot, selon les appréciations. Les
organisateurs ? “Des quadras qui ont tout compris”, eux-mêmes
anciennement joueurs de poker, reconvertis dans “l’événementiel”. Le
standing y est : table de poker recouverte de l’inévitable feutrine
verte, croupiers débarqués de l’étranger, buffet gargantuesque, alcool
à volonté, serveurs aux petits soins, vigiles bodybuildés à l’entrée,
caméra de surveillance dans la salle... Bref, une organisation bien
huilée. Tellement bien qu’en cas de litige, les joueurs peuvent avoir
recours à “l’arbitrage vidéo”. A l’entrée de la villa, c’est la
discrétion totale, même si la police est au parfum. “Les flics savent
ce qui se passe ici, d’ailleurs ils débarquent tous les soirs récupérer
leur enveloppe. Mais il ne faut pas trop que ça s’ébruite”, nous
explique Mourad, habitué des lieux, et jeune cadre dans une
multinationale. La sécurité a reçu des instructions très claires : “On
n’ouvre pas à n’importe qui”. Sans parrain donc, impossible d’intégrer
ce cercle aussi sélect que prohibé. “Les organisateurs sont très
méfiants. Un jour, je suis venu accompagné d’un ami. J’ai remarqué que
les gens étaient mal à l’aise, presque stressés qu’il soit là. En
général, ils sont accros au poker, et ils ne veulent pas que ça se
sache”, nous explique un autre coutumier de ce type de soirée entre
happy few.




-Des parties jusqu’à l’aube

La
partie commence en début de soirée et dure généralement jusqu’au petit
matin. Dans le lot des joueurs, on trouve de tout : des parlementaires,
des avocats, des industriels… qui mettent en jeu des sommes
mirobolantes. Car ici, pas de place pour les petits joueurs : la mise
oscille entre 10 000 et 100 000 dirhams, parfois plus. “Il y a un mois
et demi, une partie a duré 48 heures, nous lance Mourad. Le gagnant a
réussi à plumer tout le monde avant de repartir avec plusieurs millions
de dirhams”. Autre exemple : un petit jeune de moins de 25 ans est
reparti avec un pactole de 300 000 dirhams. Et le bonheur des uns fait
le malheur des autres, qui y laissent toutes leurs plumes, et au
passage, le sourire. Tel joueur est obligé de laisser des chèques en
guise de garantie, tel autre met en gage une partie de la fortune
familiale… Mais pour ce joueur professionnel, il est trop facile de
diaboliser le poker. “Prenez l’exemple de la boisson. Faut-il interdire
la vente d’alcools parce que certaines personnes deviennent alcoolique
? Ce n’est pas le jeu en soi qui est condamnable, mais l’excès, comme
en toute chose”, martèle-t-il. Soit, soit… Les tenanciers de
“l’établissement”, eux, sont gagnants à tous les coups. Les commissions
sont confortables : 50 000 dirhams par soir au minimum. Mieux encore,
comme la concurrence commence à pointer le bout de son nez (nous avons
listé trois lieux identiques à Casablanca et un seul à Marrakech), les
organisateurs se sont même concertés pour organiser des parties à tour
de rôle, histoire de ne pas se marcher sur les pieds. Les prémices d’un
véritable cartel du jeu. Du côté des casinos, la contre-offensive
s’organise. Récemment, plusieurs patrons de maisons de jeux se sont
réunis pour faire front : “Il est hors de question qu’on laisse faire.
D’abord, c’est illégal, parce que ces cercles de jeux sont informels,
et en plus, ils ne payent pas d’impôts, s’indigne un gérant de casino.
Et puis, ça peut être dangereux. Comment être sûr que les règles y sont
respectées à la lettre ?”.
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Message par achrafson Dim 19 Avr - 19:17

-Les “kwaleb” du poker

Desinquiétudes qui peuvent être justifiées. Car face aux joueurs plus ou
moins aguerris, se retrouvent parfois des pokeristes plus ou moins
honnêtes. Exemple classique : la connivence. Un groupe de joueurs
complices débarque dans une soirée. “Sur une table, ces joueurs peuvent
se permettre de perdre des coups contre leur(s) complice(s), pour les
renflouer, ou encore faire augmenter les enchères de leur adversaire,
pour les ‘traire’ au maximum”, nous explique cet organisateur de
tournois. Si les tricheurs sont repérés, il arrive qu’ils passent un
très mauvais quart d’heure. Un peu comme chez les cow-boys, où les rats
de saloon finissent dans le goudron et les plumes. Autre cas de figure,
celui des “charognards” de soirée. “Certains joueurs expérimentés
écument les soirées privées avec un seul objectif : plumer les novices,
qu’on appelle les poissons dans notre jargon”, nous lance Mourad.
“Heureusement qu’ils existent, car ça nous permet de nous refaire de
temps en temps”. Cas d’école : un magnat de l’immobilier, à la tête
d’une grande entreprise de BTP, débarque dans une soirée privée.
D’emblée, l’homme enchaîne whisky sur whisky. “Au bout de quelques
verres, il misait des sommes affolantes sans même jeter un œil à ses
cartes. Il était là pour avoir des sensations, pas pour gagner”, se
souvient un des ses voisins de table. Le prix de l’adrénaline : 900 000
dirhams ! “Bien qu’il ait perdu cette somme colossale, il est resté
classe. Il a serré la main de tous ses partenaires, avant de repartir
en souriant. En même temps, il a les moyens”, poursuit notre source.





-Faites vos jeux

Retour
au Casino Es Saadi de Marrakech où se déroule le tournoi. Il est
bientôt minuit. Quelques minutes avant le coup d’envoi de la
compétition, les 72 participants s’agglutinent devant la salle abritant
l’évènement. Les plus anxieux font les cent pas, grillant clope sur
clope, certains avalent un petit remontant, “histoire de déstresser un
coup”. La tension monte. Tous attendent l’évènement depuis plusieurs
semaines. “Petite blind, grosse blind”, lance le croupier, après avoir
distribué les cartes sous les regards absorbés des spectateurs. La
concentration est à son comble. Seul le bruit des jetons parvient à
troubler le calme régnant. Pour s’isoler encore plus, beaucoup de
joueurs ont opté pour le même attirail : baladeur iPod, lunettes de
soleil. D’entrée, la guerre psychologique qui va durer près de 48
heures est lancée. Bluff, tentative d’intimidation, coup de pression…
“Tu veux me faire croire que tu as la suite (ndlr, une des combinaisons
de jeu)”, lance droit dans les yeux un des participants à son voisin de
table qui vient de surenchérir (relancer). Pas de réponse du concerné.
Face au silence de son adversaire, qui ne laisse rien transparaître,
l’homme finit par abandonner (se coucher), dépité, en lançant ses
cartes sur la table. Dans le reste de la salle, l’ambiance est tout
aussi électrique. “Pourquoi tu me regardes comme ça, tu veux ma photo
?”, lance ce joueur, passablement énervé, à son concurrent. “Si tu veux
voir mes cartes, essaie d’être discret au moins”. Fin de la discussion.
“All in !”, entend-on sur une autre table. Deux petits mots qui veulent
en dire beaucoup. Un des joueurs vient de miser la totalité de ses
jetons (son tapis). Le temps s’arrête. “Comment savoir s’il bluffe,
s’il a du jeu ou pas”, semble se dire son adversaire resté dans la
partie. Les deux joueurs se lèvent et fixent le croupier qui,
probablement pour entretenir le suspense, prend tout son temps pour
dévoiler la dernière carte du jeu. “Dans le jargon du poker, on
l’appelle la rivière, car celui qui n’a pas de jeu se noie”, nous
chuchote ce pokériste mis hors jeu quelque temps auparavant. Sueurs
froides et gros stress pour les deux duellistes. Les cartes ont rendu
leur verdict. Un des deux joueurs a tout perdu. Il est obligé de se
retirer par la petite porte. “Vraiment navré, c’est le poker”, lui
lance son bourreau en lui tendant la main. Le looser a perdu gros, ce
n’est pas pour autant qu’il va regagner sa chambre d’hôtel. Direction,
la salle principale du casino, où il perdra 50 000 dirhams
supplémentaires. “Je n’ai pas fait de performance ce soir-là”, se
contente-t-il de nous adresser, tout sourire. Plus chanceux, les trois
finalistes du prestigieux tournoi, dont un Marocain, se partageront le
lendemain les 4 millions de dirhams… à parts égales. “Un tiens vaut
plus que deux tu l’auras, c’est pourquoi, plutôt que de risquer de tout
perdre, ils ont préféré se mettre d’accord pour se partager le
jackpot”, nous explique ce participant. Avant d’ajouter : “D’ailleurs
c’est une pratique courante dans les tournois. C’est une sorte de pacte
de non-agression entre joueurs qui se fréquentent durant toute l’année”.

-La ruée vers l’or

En
quête de fortune, une clientèle venue des quatre coins du pays, et de
plus en plus souvent de l’étranger, se donne rendez-vous tout le long
de l’année dans les six casinos du royaume. Et pour cause : depuis
environ deux ans, ces établissements organisent régulièrement des
tournois dotés de jackpots qui font rêver. à l’hôtel Es Saadi par
exemple, on propose des tournois pratiquement tous les week-ends. La
cagnotte ne descend que très rarement en dessous de la barre du million
de dirhams. En parallèle, l’établissement propose un championnat du
Maroc aussi bien doté, qui s’étale sur toute l’année. Spécialistes du
marketing direct, les casinos usent de tous les moyens pour attirer,
puis retenir leur clientèle avec des séjours aux frais de la princesse.
“Pendant toute l’année, comme beaucoup d’autres, j’habite à l’œil à
l’hôtel du casino. On m’offre le gîte et le couvert”, nous apprend un
des heureux pensionnaires. “Quand tu te retrouves dans un cadre
idyllique où tu es chouchouté, tu n’as pas très envie de quitter les
lieux”. A moins que l’on ne vous pousse à le faire. “Tant qu’on joue
régulièrement, on est les bienvenus. Quant aux squatteurs, on leur
demande gentiment de quitter les lieux”, poursuit-il. Mais cette ruée
vers l’or provoque parfois des dommages collatéraux. Nombreux sont ceux
qui ont quitté famille et travail pour le jeu. C’est le cas de Karim,
trentenaire, ex-cadre supérieur, qui vivait confortablement avec un
salaire de 50 000 dirhams par mois. “Il a démissionné, vendu son
appartement, pour s’installer à Marrakech. Sa famille n’a plus aucune
nouvelle de lui depuis plusieurs semaines. Elle croit qu’il est tombé
dans la drogue”, nous apprend un de ses partenaires. Et contrairement à
l’étranger où les accros du jeu peuvent demander à se faire interdire
d’entrée au casino, ou faire appel aux services d’une structure d’aide
aux addicts, rien de semblable n’existe au Maroc.

-Juste pour rire

Autre
lieu, autres habitudes. Dans un chic appartement rbati, Amine, 28 ans,
cadre dans une banque, est au four et au moulin. Ce soir, il reçoit.
“La musique c’est ok, la bouffe c’est fait”, lance-t-il à son amie,
avant de s’arrêter net. “J’ai oublié les cigarettes”, se rappelle-t-il,
paniqué, avant de dépêcher son concierge. Au total, une dizaine de
personnes sont attendues : des amis, des amis d’amis, de vagues
connaissances… “Dans ce genre d’occasion, on peut rencontrer sa copine,
se trouver un boulot, une opportunité d’affaires…”, nous lance notre
hôte. Aujourd’hui, il y a un financier, un directeur artistique, un
étudiant… Pas de professionnel dans la bande, loin s’en faut. Mais des
joueurs réguliers qui, pour la plupart, se sont connus autour d’une
table. “Et on aurait pu être beaucoup plus nombreux si on le voulait”,
prétend l’un des invités, expliquant que “la fièvre du poker a
contaminé beaucoup de monde. D’ailleurs que ce soit au café ou au
travail, les gens en parlent sans cesse”.

Ses premières parties,
Amine les a faites sur Internet, comme beaucoup de ses partenaires de
jeu. “Il y a une multitude de sites sur le Web, qui proposent de jouer
gratuitement. Certains offrent même la possibilité de participer à des
qualifications pour les championnats du monde de poker”. Deuxième étape
: l’achat du matériel. Car avant de craquer pour le pack complet
(mallette, tapis vert ...), Amine a d’abord utilisé des allumettes ou
des pâtes comme jetons. Ainsi, depuis plusieurs mois, les parties à la
maison sont devenues un vrai rituel : “On organise les soirées à tour
de rôle, nous lance Amine. Quand je vais en boîte ou au pub, je dépense
dans les 400 ou 500 dirhams. Or, une soirée poker me coûte presque
autant. Le cadre est aussi agréable, on mange, on boit, les gens sont
souvent intéressants. Et il n’y a ni cohue, ni bagarre”. Sans oublier
les sensations que procure le jeu. “Je n’aurais jamais cru que je
ressentirai quelque chose d’aussi intense en jouant au poker. On
alterne le chaud et le froid, montées d’adrénaline et frayeurs. Une
partie peut être très éprouvante psychologiquement. Parfois, il
m’arrive de repenser à un coup que j’ai mal joué pendant des jours”.
Dans les bons jours en revanche, on peut ressortir les poches pleines.
“C’est facile, c’est pas cher, et ça peut rapporter gros”, comme promet
le slogan du Loto. Youssef, 18 ans, bachelier, encore novice il y a
quelques semaines, rêve déjà de se lancer dans la compétition.
“J’entends parler de tournois où l’on gagne un million de dirhams, je
n’ai qu’une seule envie, tout plaquer, arrêter les études, et me mettre
au poker pour de bon”, nous lance le teenager, étincelle dans les yeux.
Le rêve est permis… à ses risques et périls.
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