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Ce qu’il ne faut pas faire avec un Short Stack par Erick Lindgren

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Message par Marock Jeu 10 Déc - 10:36

Ce qu’il ne faut pas faire avec un Short Stack par Erick Lindgren Erick-lindgren-8-december-2009

Lorsque vous avez un tout petit tapis dans un tournoi, il n’y a pas toujours la "bonne" décision à prendre. Vous vous retrouverez dans beaucoup de situations marginales, comme avoir A-9 dépareillés en début de parole, ou bien une petite paire alors que quelqu’un en face de vous a déjà relancé. Avec ces mains, ce n’est jamais clair de savoir si vous devez miser et croiser les doigts, ou bien vous coucher.

Cependant, il y a des très "mauvaises" décisions lorsque vous êtes short stack*, et j’ai vu l’une d’entre elles très récemment sur Full Tilt Poker.

Nous étions six joueurs à la table finale d’un tournoi et les blinds étaient de 50K/100K avec une ante à 10K. J’étais chip leader* avec plus de 8 000 000 jetons. Le tapis moyen était de 3 000 000, et le joueur à ma droite était de loin le plus petit tapis avec 811 000.

Lorsque vous avez huit big blinds, la logique est simple: Vous devez entrer volontairement dans un pot uniquement avec les cartes avec lesquelles vous êtes prêt à miser all-in pré-flop.

Lors de cette main, le short stack est entré dans le pot avec une relance à 250 000 under-the-gun*. Le fait ne pas avoir misé all-in suggérait qu’il était dans une situation délicate. Il pouvait avoir un monstre, ou bien essayait de faire croire qu’il en avait un. Beaucoup de joueurs joueraient de cette façon avec une main comme J-10 suited, en espérant que les autres joueurs suivent mais ne relancent pas, afin de voir le flop. Mais je n’approuve pas cela. Lorsque vous n’avez que huit big blinds, vous devez y aller all-in ou bien vous coucher.

En tout cas, j’ai eu une bonne main: A-Q dépareillés. J’ai misé une bonne partie de mes jetons, en pensant que si quelqu’un d’autre avait une bonne main, ainsi soit-il, mais je voulais isoler le short stack et essayé de l’éliminer.

Et c’est à ce moment que mon adversaire fit pire que relancer under-the-gun: il se coucha sur ma relance.

Il y avait 1 270 000 dans le pot et ça lui aurait coûté 561 000 pour suivre. Se coucher était tout simplement la mauvaise décision. Il aurait du suivre avec n’importe quelles cartes. Il avait déjà misé beaucoup trop pour se coucher. Même s’il possédait des connecteurs* moyens, il était à peu prés underdog* à 60-40. S’il ne possédait qu’un As, techniquement il n’était pas dans une position favorable, mais il devait connaître tous les faits avant de décider de coucher sa main.

Il est important de noter que j’étais le big stack* et que j’étais très actif. Il ne devait pas me donner beaucoup de crédit avec une main de première catégorie.

En se couchant, il ne lui restait plus que 561 000 jetons, moins de six big blinds, et la big blind allait être sur lui au prochain tour le forçant à prendre position pour beaucoup moins d’argent que sur la main précédente. Au lieu de tenter sa chance contre moi pour un pot supérieur à 1,8 millions, doubler sur la main suivante n’aurait augmenté son tapis que de 1,2 millions.

La leçon est simple: lorsque vous avez un tout petit tapis, relancer pour se coucher pré-flop ne devrait pas être une option. Soit votre main est assez forte pour jouer tous vos jetons, soit elle est bonne à jeter. La pire des décisions que vous pouvez prendre, est de tenter quelque chose entre ces deux extrêmes.



Short stack
: Petit tapis.

Chip leader: Joueur qui possède le plus de jetons à une table ou lors d’un tournoi.

Under-the-gun: Position à la gauche immédiate des blinds.

Connecteurs: Les connecteurs sont des cartes de rangs consécutifs comme par exemple 8-7, 5-4, 3-2.

Underdog: Underdog est le joueur qui dans une situation donnée possède les plus mauvaises cartes. On rajoute souvent la cote associée, à savoir la probabilité que le joueur ne perde: underdog à 3:1.

Big stack: Gros tapis.
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